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 Pakistan:

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Néo_Rhadamanthis
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Néo_Rhadamanthis


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Pakistan: Empty
MessageSujet: Pakistan:   Pakistan: Icon_minitimeVen 22 Fév - 1:13

ISLAMABAD (AFP) - Les chefs des deux partis de l'ex-opposition vainqueurs des législatives au Pakistan ont annoncé jeudi qu'ils formeront un gouvernement de coalition, sans toutefois se prononcer clairement sur le sort du président Pervez Musharraf, lequel entend pour l'instant rester à son poste.

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"Nous travaillerons ensemble pour former un gouvernement fédéral et aussi dans les provinces", a annoncé l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif, aux côtés de Asif Ali Zardari, qui a repris les rênes du parti de Benazir Bhutto, assassinée dans un attentat suicide le 27 décembre.

Mais les deux hommes, qui ne se sont pas regardés une seule fois pendant leur conférence de presse à Islamabad, n'ont pas tranché la question la plus épineuse après leur victoire triomphale aux élections législatives et provinciales de lundi: le sort du chef de l'Etat, au pouvoir depuis un putsch militaire il y a plus de huit ans.

Le Parti du Peuple Pakistanais (PPP) de Mme Bhutto, arrivé largement en tête et qui devrait diriger le gouvernement, n'a pas une position aussi ferme sur la question que la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) de M. Sharif. M. Zardari n'est pas hostile à une cohabitation avec un président Musharraf privé d'une partie de ses pouvoirs de blocage. M. Sharif exige, lui, le départ de celui qu'il considère comme un "dictateur".

Au vu des résultats quasi-définitifs, mais toujours pas officiels, ni le PPP, avec 87 sièges, ni la PML-N de M. Sharif (66), ne disposait d'une majorité pour gouverner seul.

Le parti qui soutenait M. Musharraf a été balayé aux législatives (37 sièges), mais le président a assuré qu'il n'envisageait pas, pour l'heure, de démissionner, plaidant pour une "coalition harmonieuse".

M. Musharraf pourrait encore tenter d'exploiter l'animosité entre les mouvements des deux ex-Premiers ministres ennemis des années 1990, Mme Bhutto et M. Sharif.

Lorsque ce dernier était au pouvoir, son gouvernement avait envoyé M. Zardari deux fois en prison pour corruption, pendant onze années au total.

M. Sharif, renversé le 12 octobre 1999 par le putsch du général Musharraf et aussitôt condamné à la prison à vie avant d'être exilé, a répété avant l'annonce de jeudi soir qu'il voulait "débarrasser le pays de la dictature" et exigeait le départ du président, réélu pour cinq ans le 6 octobre dernier par le Parlement sortant.

Jeudi soir, M. Sharif s'est mêlé à Islamabad à une manifestation d'avocats, magistrats et membres de la société civile réclamant le départ du chef de l'Etat, et les a exhortés à résister au pouvoir de M. Musharraf, qu'il a qualifié d'"inconstitutionnel et illégal".

Les deux partis PPP et PML-N ont surmonté "en principe" leurs divergences en ce qui concerne le rétablissement immédiat des juges de la Cour suprême évincés par le président Musharraf début novembre parce qu'ils menaçaient d'invalider sa réélection.

Cette mesure pourrait en théorie rouvrir la porte à une procédure d'invalidation de cette élection.

Mais M. Musharraf a fait par avance de la question de son départ un casus belli, lui qui peut dissoudre le Parlement et démettre le gouvernement.

Outre leurs haines passées, selon les analystes et la presse pakistanaise, une cohabitation viable paraît délicate. Le PPP se présente comme "progressiste" et Mme Bhutto avait promis de "débarrasser le Pakistan des islamistes", y compris en permettant aux Etats-Unis de frapper sur son territoire, dans les zones tribales du nord-ouest bastion des talibans et des combattants d'Al-Qaïda.

A l'inverse, M. Sharif suscite la méfiance des Américains pour ses sympathies passées avec des fondamentalistes. Or Washington a répété à l'envi depuis lundi qu'il espérait que M. Musharraf resterait président.

Cet enjeu est de taille car M. Musharraf est l'allié-clé des Etats-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme". Et la République islamique du Pakistan, forte de 160 millions d'habitants et seule puissance nucléaire du monde musulman, en proie à une vague d'attentats islamistes sans précédent, qui a fait près de 1.000 morts en un an, est considérée par Washington comme une pièce essentielle à la stabilité de la région et du monde.
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